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Résoudre les défis là-haut, pour inventer de nouvelles solutions… ici !

Explorer, découvrir, connecter : ça sonne un peu comme le début de Star Trek… sauf que là c’est vraiment en train de se passer, dans l’ambiance immaculée des salles blanches où Airbus mitonne les prochains engins capables d’endurer les conditions extrêmes en orbite, et jusque d’autres planètes.

Profitez de leur venue pour discuter avec leurs ingénieurs : ils vous raconteront les prouesses qu’ils doivent déployer pour l’Espace (y compris, désormais, en matière de durabilité, de trafic spatial et de gestion anticipée des débris, histoire de ne pas répéter là-haut ce que l’humanité a fait dans les océans). Et surtout, ils vont vous donner le tournis en listant tous les sauts en avant de la médecine, de la sécurité des transports, des communications… que vous utilisez tous les jours et qui descendent (c’est le cas de le dire) en droite ligne de leurs innovations !

On the road again… mais sur Mars !

Un peu chahutée ces derniers temps par le retrait de la Russie de ce projet international, Exomars est parmi les plus ambitieuses des missions interplanétaires européennes lancées à ce jour : partir à la recherche de la vie, passée ou présente, sur Mars, ainsi qu’aider à mieux comprendre l’histoire de l’eau sur la planète, et par rebond, sur la nôtre.

Pour ça, il faut pouvoir explorer librement plusieurs sites une fois arrivés sur Mars. Quelqu’un a dit ‘rover’ ? Il a été construit par AIRBUS et porte le joli nom de Rosalind Franklin, en clin d’œil à la co-découvreuse de la structure de l’ADN, la base de toute vie.

Attention, bijou de technologie : le rover est doté d’un système de navigation remarquablement autonome. Eh oui : entre la détection d’un obstacle, son signalement à la Terre et la réception d’instructions pour y faire face, la distance interplanétaire fait qu’il s’écoulerait sinon… 40 minutes en moyenne ! Impilotable depuis la Terre, donc. Equipé de 6 roues pour franchir les terrains piégeux, il déploiera une foreuse capable de prélever des échantillons jusqu’à 2 mètres sous la surface, et possède ensuite toute la capacité embarquée pour analyser lui-même les prélèvements.

En espérant, peut-être, le grand frisson. En parlant de frissons… il a bien failli ne jamais partir, sans le lancement qui devait être assuré par la Russie, ainsi que la phase très périlleuse d’arrivée au sol sur la planète rouge. Le gant a finalement été relevé par l’Europe, qui va développer, sous l’égide de l’ESA (c’est juste en face dans l’Expo !), l’atterrisseur.

On creuse un peu le sujet ?…

Ils vous invitent dans les coulisses de leurs salles blanches

C’est là que sont nées les sondes Mars Express (qui continue à orbiter autour de Mars et envoyer des données depuis 2002 sans faillir), et Gaïa (qui effectue le recensement d’un milliard d’étoiles, sans s’accorder de pause-café, afin de mieux comprendre la formation et l’évolution des étoiles).

Le genre de savoir-faire qui finit par même mettre des étoiles dans les yeux de la NASA : pour retourner vers la Lune, elle a confié pour la toute 1ère fois à une société principalement basée hors des Etats-Unis, la construction d’un élément critique, puisque quand Orion emmène les astronautes vers la Lune, ils s’appuient sur le support crucial de l’European Service Module qui lui est arrimé, pour lui fournir air, eau, contrôle thermique, puissance électrique, et propulsion, rien que ça. Développé par Airbus sous conduite de l’ESA… on ne change pas une équipe qui gagne !

Vous prendrez bien quelques petites merveilles de plus, pour la route ?

On vous en présente 2, sorties elles aussi des mêmes labos :

Un prototype du bras spatial VISPA (Versatile In-Space and Planetary Arm), un bras résolument disruptif conçu entièrement sous forme de blocs assemblables et modulables, en plug-and-play, pour pouvoir gérer aussi bien dans, et à l’extérieur des vaisseaux spatiaux, des missions aussi variées que la fabrication et l’assemblage de grandes infrastructures, l’entretien en orbite, l’élimination de débris, ou l’exploration planétaire.

Une maquette d’un satellite de la constellation Pléiades Néo : entièrement financés, fabriqués et exploités par Airbus destinés à l’observation de la Terre en haute précision (30 cm de résolution !) et avec une grande réactivité (capable d’acquisitions urgentes à peine 40 minutes après une demande, ce qui peut servir, par exemple, en cas de catastrophes naturelles). Pour un peu, vous pourriez agiter le bras pour vous voir en direct !

Plus d’infos ? Plein Zoom sur Pléiades Néo !

Crédits photos :

Photo 1 : Orion on day 1 of the Artemis I mission. ©NASA

Photo 2 : JUICE leaving Toulouse ©Airbus

Un grand merci aux photographes : Yannick Anselme – Walex – Woonan_photo – Weingaertner Photos –
SEGAUD & SEGAUD – Myskia – HikaryPhotos –  Florent charron photographe – DUPRE LA TOUR Quentin – Did Parcollet – Daclin Claudie – Ad’Guillen – Pierre RICHARD et tout ceux que nous aurions pu malheureusement oublier… 

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